Création 2019
« Comme si… est un hommage à l’ART de l’acteur »
AUTEUR
Courteline & tchekhov
METTEUR EN SCENE
THIERRY FALVISANER
Textes
La peur des coups & L’ours
ACTEURS
JOHANNA NIZARD
ARNAUD ALDIGé
STAFF
Régie : simon laurent
ADMINISTRATION : SYLVIE MOINEAU
GRAPHISME : ESTELLE MAUGRAS
Synopsis
Le spectateur est au cœur de LA PEUR DES COUPS, d’après COURTELINE, ou de sa version d’aujourd’hui qui s’amuse de la lâcheté, la couardise des hommes et leur incapacité à respecter, regarder, apprécier celle qui est à leur côté, pour le meilleur, et parfois, pour le pire (pour elle).
Il est au plus proche du maître TCHEKHOV avec sa courte pièce L’OURS qui questionne la folie de l’argent et du désir dans un imbroglio de dette à payer, de deuil exagéré et d’amour à réinventer.
Comme si c’était la première fois ! C’est ce qu’ils parviennent à nous faire croire !
Que cette situation, ce moment, cette porte qui s’ouvre, cette chute, cet amant dans le placard, ce rebondissement…
Ils nous font croire que tout cela arrive pour la première fois ici et maintenant.
Par leur capacité à s’étonner encore,
à s’émouvoir encore,
à s’attendrir encore,
à se mettre en colère encore…
quand bien même ils jouent pour la centième fois cette pièce, quand bien même ils jouent un enfant alors qu’ils sont vieux, une femme pour un homme, un assassin pour le plus tendre des hommes, jouer un autre que soi…
L’acteur est celui qui est faux mais de manière si vraie que la vérité est alors celle du plateau, et de ce temps suspendu contenu dans le temps que dure la représentation. Car c’est bien pour de faux qu’il aime, qu’il pleure, qu’il se met en colère, qu’il tue, qu’il rit !
Comme si ce doit être un hommage à l’ART de l’acteur.
C’est une manière de leur rendre grâce, de les remercier car qu’est-ce que le théâtre si ce n’est : un texte et des acteurs !
Bien sûr le théâtre d’aujourd’hui se joue parfois sans texte, parfois même sans acteurs, parfois on y vient raconter sa propre histoire et alors le théâtre se fait documentaire et le spectateur est un témoin plus ou moins consentant d’histoires vraies où le pathos tient lieu d’argument.
Pas d’argument pour Comme Si.. si ce n’est celui du théâtre…du théâtre pour tous. Du théâtre simple sans artifices, ou presque, mais avec des artificiers de la parole qui vont rire, pleurer, se mettre en colère, s’aimer, se détester au milieu d’un ring ou d’une piste de cirque avec quelques lumières, quelques costumes, deux trois paires de chaussures, des bottes de sept lieues.
Deux acteurs en charge d’une entreprise de Jubilation, en mission pour nous faire partager avec force leur savoir, leur expérience, leur capacité à faire comme si. Le spectateur, au plus près des acteurs, est immergé au coeur du jeu.